Excellent article de Monsieur DERUBY : bien écrit et agréable à lire.
Je me permets cependant de réagir sur le fond, au sujet de "Saisons" et de J.PERRIN.
- M. DERUBY, feriez-vous partie de l'ensemble des "gentils consommateurs cinéphiles" qui tombent dans les filets de Jacques Perrin ? Attendrir le spectateur de façon passéiste à partir de belles prises de vue (je le reconnais - L'autre Jacques a beaucoup de talent, mais le Perrin n'apporte aucune valeur ajoutée à son homonyme, et sa voix de fausset me lasse) pour faire passer un discours exclusivement émotionnel et attendrissant et donc bien audible chez les ménagères de 45 ans et plus (en dessous, les jeunes s'en tapent le coquillard, puisque ce discours ne leur apporte égoïstement que dalle !)
- Jacques Perrin, depuis que les producteurs et réalisateurs n'en veulent plus comme acteur (il imposait à chaque fois un cachet équivalent au triple des cachets des autres acteurs, la plupart du temps bien meilleurs que lui), a mis en place son filon de film "Nature", surfant ainsi sur la mode d'une sensiblerie écologique bisounours de salon.
- Je voudrais bien qu'il me dise - et vous aussi par la même occasion (cf. la conclusion de votre billet) - ce que l'on fait des 25 millions de salariés et de patrons argentins (sur une population de 41 millions) qui travaillent dans le milieu de la viande bovine si on diminue puis si on supprime la consommation de viande ! Soyons un peu réaliste ! Et je ne vous parle pas du nombre de salariés en France qui bossent - difficilement - dans les métiers de la viande bovine, porcine ou ovine, et des difficultés qu'ils vivent en ce moment !
- Je vous rappelle qu'un éleveur en France se suicide tous les deux jours ; l'autre journée, c'est un céréalier qui se supprime ! Merci Perrin d'oublier d'en parler !
- Perrin a trouvé un filon financièrement porteur et c'est en temps que producteur qu'il en récolte le max de bénéfice. Avec ce genre de film, il ne prend aucun risque, puisque le public ira toujours béatement voir ses films ; malheureusement, par manque de culture générale, de curiosité ou tout simplement par excès de fainéantise, le public lambda français consomme sans réfléchir à ce que certains lui demande d'ingurgiter... "Fais confiance...Fais confiance..." Heureusement : Perrin annonce que c'est le dernier ! Je l'espère bien et qu'il se taise.
- Ceci dit, je retourne à mon élevage d'animaux, car si j'aime regarder mes animaux, je ne vous cache pas la réalité : les soins et le travail que ces animaux nécessitent pour qu'ils soient heureux de leur condition de vie ; et là, c'est bien un bonhomme qui s'en va s'en occuper ! Et oui, un pauv'homme ! Comme quoi, l'espèce humaine n'a pas toujours la vocation que Perrin voudrait nous insuffler dans ses films. J'ai d'autres noms comme celui de Perrin que je voudrais bannir des ondes et du paysage médiatique, car manipulateurs et menteurs : Nicolas HULOT, Eva JOLY, Emeric CARON, Eric NAULEAU, Eric ZEMMOUR et toute la clique des copains des gens de pouvoir.
Jean-Henry Maisonneuve - Le 10:02:2016